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GUIDE: De l’Art de Voler dans les Supermarchés et de Téléphoner Gratuitement

Aldo Sterone: GUIDE: De l’Art de Voler dans les Supermarchés et de Téléphoner Gratuitement

Wednesday, 13 July 2011

GUIDE: De l’Art de Voler dans les Supermarchés et de Téléphoner Gratuitement

Je suis tombé sur ce guide et je vous fournis quelques extraits à titre éducatif. Je n’encourage pas, je ne pratique pas et je ne conseille pas les techniques indiquées dedans. C’est juste pour rire…


Plans pour débutants

Ces dernières années, notre métier de voleur de supermarché a été malmené par l'arrivée d'amateurs peu habiles qui ont jeté le discrédit sur l'artisan consciencieux. Loin de toute notion de subsistance, le professionnel sait que son appartenance à une confrérie fermée doit guider le moindre de ses faits et gestes sur le terrain. Tel un tricheur qui opère une donne en seconde, vous pouvez l’observer d’aussi près que vous pouvez, rien dans le geste ne trahit l’intention. C’est seulement lorsqu’il vous répète la manœuvre plusieurs fois et au ralenti que vous comprenez comment vous avez été dupé.
Ce guide est un petit compagnon qui fera de vous un consommateur d’un type particulier et qui vous repassera les choses au ralenti pour vous permettre de les comprendre, mais aussi de les reproduire…


On se fait souvent de fausses idées sur la prétendue sécurité des super marchés. A voir ces féroces vigiles devant les caisses et les issues des magasins, le consommateur moyen peut être porté à croire que l’endroit est parfaitement sécurisé. D’un autre côté…

Règles générales :
Ne pas jouer l’abus de confiance : pour cette raison, il est important de ne pas voler dans les magasins où vous êtes connu et dans lesquels vous bénéficiez d’une bonne réputation. Certes, dans de telles conditions vous avez la tâche plus facile, mais vous aller plus facilement commettre des imprudences. De plus, si vous êtes pris vous allez avoir l’air un peu con.
Ne pas voler en bas de chez soi : le but est de ne jamais tomber, mais tout professionnel doit faire avec cette éventualité. Comme on s’interdira tout endroit où l’on a été démasqué, il est important de laisser en paix les magasins de votre entourage.
Il faut commencer petit : pendant toute la phase d’apprentissage, il est vital de commencer par des objets de petite valeur. L’important est le principe. Ces les premiers temps que vous avez le plus de chance de vous faire attraper. Vaut mieux donc que ce soit pour un paquet de piles ou une broutille du genre.  

L’heure et le jour :
Même si les techniques qui sont proposées fonctionnent en toutes circonstances, le mieux est de frapper les jours d’ouvertures prolongées, les jours ouvrables avant weekends prolongés, les samedis soir… Le mieux étant de situer votre intervention dans les deux heures précédant votre intervention. Vous remarquerez de longues files d’attente aux caisses, un nombre impressionnant de clients dans les rayons et un service de sécurité débordé.
Vous l’auriez remarqué, certaines interventions nécessitent un peu de tranquillité, vous ne devez pas opérer au vu des clients et encore moins devant les employés du commerce dans lequel vous sévissez.
Avec l’entrainement, vous pourrez utiliser discrètement les techniques citées dans cet ouvrage même lorsque vous êtes entouré de monde. Pour commencer, vous aurez besoin d’opérer en pleine tranquillité. Quelques instants suffisent. Pour les trouver, entrez en magasin environ un quart d’heure avant la fermeture. Prenez le ou les produits convoités ainsi que votre matériel et rodez le plus loin possible des caisses. Au moment de la fermeture, les commerces ont la détestable habitude d’éteindre les lumières afin de forcer les derniers clients à se ruer vers les caisses.  C’est le meilleur moment pour bénéficier de quelques instants de solitude. Arrêtez-vous et prenez les quelques secondes nécessaires à l’application de votre plan et repartez vers les caisses ou vous arrangerez pour ne pas être le dernier de la file.

Choix du commerce :
Votre commerce, sera votre lieu de travail, il faut le choisir de façon à ce qu’il vous garantisse les meilleures conditions d’activité.

Tour de repérage :
Aucun professionnel n’est assez stupide pour voler dans un endroit qui lui est complètement étranger. Avant de viser un commerce dans lequel vous aller sévir, il est vital que vous alliez faire une ou, mieux encore, plusieurs visites de courtoisie afin de savoir à qui vous avez affaire.



Vol à l’emballage :
Ce n’est pas pour rien que votre serviteur commence par cette technique qui est particulièrement rassurante et donc adaptée au débutant. Elle permet de sortir des marchandises de la taille d’une bouteille d’un litre et demi et moins.
Comme toujours, il vous faut préparer l’assaut tranquillement dans la chaleur de votre domicile. Il vous faudra quelques outils simples pour couper, coller et peindre. Votre travail devra être fait en toute tranquillité et avec une conscience d’artiste. Il y va de votre sécurité.
Il vous faudra aller dans un magasin et acheter quelques produits différents. On s’intéressera aux emballages et non pas au contenu dont vous pouvez disposer à votre guise. Depuis leur achat et pendant toute leur manipulation, ces emballages doivent être traités avec grand soin.
Nous prendrons l’exemple d’un Tetrapack d’un litre qui pèse environ un kilogramme en fonction du produit qu’il y a dedans (lait, soupe, sauce…). Les plus faciles à travailler sont ceux qui ne contiennent pas trop de couleurs vives. En général, plus c’est blanc, plus c’est facile à maquiller.
Ce paquet, il vous faudra l’ouvrir avec un cutter ou un bistouri de chirurgien de préférence. Vous aller ouvrir le paquet par le bas en cherchant à séparer délicatement les soudures faites en usine. Pendant ces opérations, le liquide contenu dans la boîte risque de s’écouler, vous n’aurez qu’à le récupérer dans un récipient ou de le jeter directement s’il s’agit de soupe infecte déjà prête.
Il vous faudra bien vider la boîte, la nettoyer et la sécher tout en la préservant au maximum afin que toutes les faces restent dans un état impeccable.
Il temps de révéler, à ceux qui ne l’ont pas encore compris à quoi va servir cette boîte sur laquelle nous nous acharnons. Il s’agira de la prendre avec soi au magasin visé, de la remplir d’une marchandise plus intéressante et passer à la caisse en payant juste le prix du contenant.
Même s’ils ne sont pas tous des prix Nobel, il ne faut pas croire que les gens qui travaillent dans les commerces ont de la paille d’emballage dans le cerveau. Si vous remplissez votre boîte de slips, de foulard ou pâté de foie, elle aura plusieurs défauts qui la rendent immédiatement détectable. Mais nous allons la transformer progressivement de sorte qu’une caissière puisse la prendre dans sa main et la passer devant le code barre sans que son attention ne soit attirée d’une façon ou d’une autre.
Cette boîte est particulièrement adaptée pour le vol de cosmétiques ou de pièces vestimentaires de petite taille (chaussettes, slips…). Elle sera dans tous les cas trop légère. Il va falloir la lester avec du plomb. Sachez que ce métal se trouve facilement dans les quincailleries, ferrailles ou débarras. Au pire des cas, vous pouvez vous le procurer dans les magasins de sport qui le vendent sous forme billes ou en morceaux d’un kilo qu’utilisent les plongeurs sous-marins. Il est facile à couper, marteler et même à fondre sur n’importe quelle cuisinière à gaz.
Le Tetrapack sera lesté en fonction du poids des objets que vous allez mettre dedans. Pour cette raison, les professionnels ne se comportent pas comme les acheteurs impulsifs, ils ne volent pas sur un coup de tête, mais sortent de chez eux avec une idée très précise de ce qu’ils vont voler. Idéalement, vous devriez préparer plusieurs boîtes qui auront un poids à vide différent. Dans tous les cas, votre boîte une fois rempli de marchandise dans le super marché, ne devra pas avoir un poids suspect : ni trop lourde, ni trop légère. Nous vous conseillons, de la peser sur une balance de cuisine avant de commencer toute transformation. Si elle pèse 1100 grammes, par exemple, arrangez vous pour qu’elle ait le même poids le jour où vous la présenterez en caisse.
Autre aspect des choses et non des moindres, le toucher de la boîte doit être le plus naturel possible. Il ne faut pas qu’elle soit trop fragile, ni trop dure. Nous allons utiliser du balsa qui est un bois un peu cher mais qui est très léger et qui se laisse travailler facilement. On le trouve chez tous les spécialistes de modélisme. Il se coupe très précisément au cutter (pas besoin de scie) et se colle super bien avec la colle universelle.
La meilleure est de construire un renfort intérieur en balsa qui est un  bois naturellement flexible et qui donnera à votre boîte la juste rigidité. Nous vous conseillons se suivre le schéma qui se trouve en annexe 1. Par la suite, il vous faudra fixer plus ou moins de plomb sur les parois de façon uniforme afin que la boîte n’ait pas un comportement anormal en main.
La boîte est votre outil de travail, mais vous ne pourrez pas l’utiliser éternellement. A la longue les codes barre changent et dans ce cas votre paquet risque de provoquer une erreur en caisse et donc attirer l’attention. De plus, à force de passer en caisse, elle commencera à se faner et sera de plus en plus risquée à utiliser. Par contre, une fois que vous aurez l’habitude de cette technique, vous fabriquerez rapidement  des emballages truqués de plus en plus grands et vous pouvez même en utiliser plusieurs simultanément.



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