Guerre : Obama contre Standard & Poor’s ?

Avant l’annonce de la dégradation de la note de la dette US par S&P, il y a eu des transactions qui laissent suspecter un délit d’initié. En clair, quelqu’un avait été branlé d’avance et en a profité pour faire du blé. Une enquête a été diligentée…

Le procédé ressemble plus à de la gesticulation politique qu’à autre chose. Depuis la presta d’Obama sur le relèvement du plafond de la dette, le retour de levier était dans l’air Le 3 août, soit 2 jours avant Standard & Poor’s l’agence chinoise Dadong dégradait les USA avec une perspective négative. J’en avais parlé sur ce blog (lire ici). Le 5 août, S&P abaissait la notation à son tour ; c’était un vendredi.

Durant cette semaine là, il eut beaucoup de ventes. Les investisseurs n’avaient pas besoin d’attendre la notation de S&P pour sentir l’odeur de la merde et alléger leurs positions.

Obama sait que cet échec lui coutera sa réélection si toutefois il avait la moindre chance d’être réélu. Et ce n’est pas son film-propagande qui sortira un mois avant le scrutin qui va changer le sort. Sa seule parade est de tenter de décrédibiliser S&P en leur mettant la SEC  et le Comité Bancaire du Sénat au cul. Quand un homme politique commence à envoyer les gros bras quand il faut envoyer les psychologues, sa carrière touche à sa fin.